Une prise d’otages à l’échelle d’un pays, un conflit militaire mais qui implique toute une nation de civils, des bombardements incessants, et pourtant aucune frontière ouverte pour permettre un exode. Voilà ce qu’incarne l’embargo d’Israël sur Gaza. Ce ne sera peut être pas demain mais il n’est pas interdit de rêver que nous assisterons, comme il en fut à Berlin, à la chute de ce mur. Et que nous danserons sur ses décombres, écrit Katia Clarens, reporter envoyée sur place.
C’est dans ce climat oppressant et inacceptable que Katia Clarens fait le constat des privations, des extrémismes et des paradoxes fous, et nous raconte la vie sous embargo. Pourtant, c’est aussi là qu’elle va rencontrer les héros de son livre. Héros d’un quotidien délabré, mais capables encore, après des années d’une occupation indigne, de trouver des ressources formidables, et d’accueillir une étrangère avec chaleur. De parler anglais couramment et sans accent alors qu’on n’est jamais sorti de Gaza. D’être un excellent cheval de saut et s’appeler Sadam, d’aller à un mariage dans une robe hollywoodienne, ou encore se ruer sur les lentilles de couleurs acheminées par les quelques tunnels qui alimentent la ville…
C’est dans ce climat oppressant et inacceptable que Katia Clarens fait le constat des privations, des extrémismes et des paradoxes fous, et nous raconte la vie sous embargo. Pourtant, c’est aussi là qu’elle va rencontrer les héros de son livre. Héros d’un quotidien délabré, mais capables encore, après des années d’une occupation indigne, de trouver des ressources formidables, et d’accueillir une étrangère avec chaleur. De parler anglais couramment et sans accent alors qu’on n’est jamais sorti de Gaza. D’être un excellent cheval de saut et s’appeler Sadam, d’aller à un mariage dans une robe hollywoodienne, ou encore se ruer sur les lentilles de couleurs acheminées par les quelques tunnels qui alimentent la ville…