Ecrit vers la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe le journal de Shen Fu permet de pénétrer de manière directe et naturelle au cœur de la vie chinoise traditionnelle ; il nous entraîne dans la réalité complexe d’une société vivante dont Shen Fu et Yun, son exquise et spirituelle épouse, incarnent inconsciemment quelques unes des plus hautes vertus, sans pour autant en masquer les tares.
Ils restituent avec des mots simples et à travers leur humble expérience individuelle, l’héritage vécu de toute une civilisation. C’est pour cette raison que le livre fut tellement apprécié du public chinois qui y trouvait une émouvante image de tout ce qui faisait la trame intime de leur propre existence.
Pour Simon Leys, son admirable traducteur, Shen Fu « détient un secret dont nous avons besoin aujourd’hui comme jamais – le don de poésie, lequel n’est pas le privilège de quelques prophètes élus, mais l’humble apanage de tous ceux qui savent découvrir au fil inconstant des jours, le long courage de vivre et la sagesse de l’instant ».
Traduit du chinois par Simon Leys
Ils restituent avec des mots simples et à travers leur humble expérience individuelle, l’héritage vécu de toute une civilisation. C’est pour cette raison que le livre fut tellement apprécié du public chinois qui y trouvait une émouvante image de tout ce qui faisait la trame intime de leur propre existence.
Pour Simon Leys, son admirable traducteur, Shen Fu « détient un secret dont nous avons besoin aujourd’hui comme jamais – le don de poésie, lequel n’est pas le privilège de quelques prophètes élus, mais l’humble apanage de tous ceux qui savent découvrir au fil inconstant des jours, le long courage de vivre et la sagesse de l’instant ».
Traduit du chinois par Simon Leys