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Faut-il qu’un artiste meure pour que sa côte monte et d’ailleurs Egon Stübli est-il vraiment mort  ? Et quel est le rôle de Charles Newcommer son compagnon chirurgien dans toute cette affaire  ?
Dévoré par les requins au large de Bali, le peintre Egon Stübli est mort.
Largement relayée par une presse qui jusqu’à présent ne s’était jamais beaucoup intéressée à l’artiste, en perte de vitesse après un petit succès quelques années plus tôt avec une série de portraits distordus appelés les Uglies, l’information suscite instantanément dans le monde de l’art un regain de curiosité.
Les «  amis  » apparaissent soudainement de toutes parts, la cote d’Egon s’envole, on s’arrache ses toiles… Mort, Egon Stübli atteint une notoriété à laquelle il n’aurait jamais pu prétendre de son vivant.
Réticent dans un premier temps à profiter de cet engouement, son compagnon le chirurgien Charles Newcommer en tire cependant une idée. Si c’est la singularité qui plaît dans les portraits de son amant, pourquoi n’appliquerait-il pas ce principe à la chirurgie plastique  ? Donner aux femmes – et aux hommes – une personnalité plutôt que de les faire toutes – et tous – se ressembler  ?

Entre satire sociale et thriller psychologique, de la quête de la beauté à la fabrication d’un succès, Valérie Gans brosse un tableau au vitriol de notre société. Et si tout ceci n’était qu’une immense manipulation, reposant sur ce qui a toujours fait courir les hommes  : l’appât du gain et la vanité  ?
 

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