« Mes copines sont exemplaires. Douées, drôles, sensibles, malignes, disponibles, généreuses et fidèles. D’une fidélité à toute épreuve. Je leur dois beaucoup, elles ne savent pas à quel point. Je ne pourrais pas vous dire ce qu’elles me demandent en échange puisqu’elles ne demandent jamais rien. Il me suffit seulement d’être là quand elles en sentent le besoin, mais pas seulement. Histoire de rire un peu, de bavarder beaucoup, de dire du mal, parfois même du bien… d’être ensemble.
Nos discussions varient selon l’humeur. Leurs points communs ? Elles sont inépuisables et se résument en quelques mots : l’amour, la mort, la coiffure. Cette tournure, empruntée à Coluche, est un joli résumé des conversations de copines.
En me penchant sur la question, en les interrogeant sur nos relations, je réalise qu’elles jouent chacune leur rôle dans ma vie. Je sanglote plutôt dans les bras de Virginie, jamais avec Anouk. Je ne parle pas de la même chose à Pascaline et aux Sophie. Je ris avec Christine de bêtises qui ne feraient sans doute pas sourire Kéthévane. Et pourtant, tous les instants que je passe avec elles sont riches, chacun de leur état d’âme, si différent soit-il, me passionne.
Dans ces lignes destinées à celles qui, comme moi, ne pourraient pas vivre sans copines, j’ai enquêté, j’ai voulu comprendre ce lien mystérieux qui nous lie. J’ai demandé à ces femmes comment ça marche. Elles m’ont donné du temps, se sont ouvertes à moi sur un sujet intime parfois, intimidant sûrement. Que ce livre soit leur cadeau. »
Nos discussions varient selon l’humeur. Leurs points communs ? Elles sont inépuisables et se résument en quelques mots : l’amour, la mort, la coiffure. Cette tournure, empruntée à Coluche, est un joli résumé des conversations de copines.
En me penchant sur la question, en les interrogeant sur nos relations, je réalise qu’elles jouent chacune leur rôle dans ma vie. Je sanglote plutôt dans les bras de Virginie, jamais avec Anouk. Je ne parle pas de la même chose à Pascaline et aux Sophie. Je ris avec Christine de bêtises qui ne feraient sans doute pas sourire Kéthévane. Et pourtant, tous les instants que je passe avec elles sont riches, chacun de leur état d’âme, si différent soit-il, me passionne.
Dans ces lignes destinées à celles qui, comme moi, ne pourraient pas vivre sans copines, j’ai enquêté, j’ai voulu comprendre ce lien mystérieux qui nous lie. J’ai demandé à ces femmes comment ça marche. Elles m’ont donné du temps, se sont ouvertes à moi sur un sujet intime parfois, intimidant sûrement. Que ce livre soit leur cadeau. »