La route est longue de Land’s End à John O’ Grots pour les voyageurs qui traversent l’Ecosse… Suspendu sur une falaise, Fergus, enserré dans un costume d’ange, attend les touristes qui viennent d’achever leur périple. Moïra, l’amour qu’il n’a pas su retenir, est partie. Fergus est seul et ses ailes d’ange lui pèsent ; mais l’attente a des vertus.
Nino est seul, lui aussi. Sous l’argile troglodyte de son village andalou, l’ancienne étoile du flamenco n’a plus que des souvenirs, un âne pour compagnon, et une canne râpant le sol. L’accident a brisé rêves et carrière. Pour son anniversaire, il invite Abigail, celle avec qui autrefois il dansait à en mourir. Dans sa robe de scène rouge, la jeune femme offre un dernier cadeau à Nino…
Plus loin, on découvre Wu, un vieux Chinois qui, un petit caillou en poche, rendra le plus bouleversant des hommages à son fils disparu ; ou Georges, soixante-seize ans, qui dévale Paris à vélo ; ou encore Javier qui, du haut de sa cabane, garde les ampoules électriques d’un gigantesque panneau publicitaire de La Paz.
Dans ce recueil cosmopolite où les rudesses de la vie côtoient des tragédies intimes, Arthur Loustalot déploie des portraits aussi violents que sensibles d’hommes plus grands que le malheur. Leur solitude résonne dans des paysages tantôt âpres, tantôt tourbillonnants ; elle nous parle d’amour, de sacrifices, de deuils, mais également du miracle de l’imagination pour retrouver l’espoir, là où commence le secret.
Nino est seul, lui aussi. Sous l’argile troglodyte de son village andalou, l’ancienne étoile du flamenco n’a plus que des souvenirs, un âne pour compagnon, et une canne râpant le sol. L’accident a brisé rêves et carrière. Pour son anniversaire, il invite Abigail, celle avec qui autrefois il dansait à en mourir. Dans sa robe de scène rouge, la jeune femme offre un dernier cadeau à Nino…
Plus loin, on découvre Wu, un vieux Chinois qui, un petit caillou en poche, rendra le plus bouleversant des hommages à son fils disparu ; ou Georges, soixante-seize ans, qui dévale Paris à vélo ; ou encore Javier qui, du haut de sa cabane, garde les ampoules électriques d’un gigantesque panneau publicitaire de La Paz.
Dans ce recueil cosmopolite où les rudesses de la vie côtoient des tragédies intimes, Arthur Loustalot déploie des portraits aussi violents que sensibles d’hommes plus grands que le malheur. Leur solitude résonne dans des paysages tantôt âpres, tantôt tourbillonnants ; elle nous parle d’amour, de sacrifices, de deuils, mais également du miracle de l’imagination pour retrouver l’espoir, là où commence le secret.