« Julie et Théo sont sortis avant nous, main dans la main, à se chuchoter des douceurs, petit couple que l’alcool rend tendres au mitan de la nuit. Ils rentrent directement chez eux, Place des Jacobins. Lucas ne tarde pas à nous lâcher à son tour. ‘‘Je suis le témoin d’Antoine samedi, les gars. Si je me paye la murge du siècle cette nuit, je serai incapable de signer le registre.’’
On se retrouve dans la rue. Ali soutient tant bien que mal notre nouveau pote qui flageole. Masaki, dans sa béatitude d’ivrogne, clame sa joie aux étoiles et au monde entier dans des haïkus qu’il s’efforce de traduire en anglais. ‘‘ Chut ! supplie Ali, il est 3 heures, les gens dorment. On va se faire arrêter pour tapage nocturne.’’
C’est vrai qu’il n’y a pas un rat, sauf trois hommes adossés à une voiture, éclairés par le néon vert d’une banque, qui nous dévisagent longuement quand on arrive à leur hauteur. »
On se retrouve dans la rue. Ali soutient tant bien que mal notre nouveau pote qui flageole. Masaki, dans sa béatitude d’ivrogne, clame sa joie aux étoiles et au monde entier dans des haïkus qu’il s’efforce de traduire en anglais. ‘‘ Chut ! supplie Ali, il est 3 heures, les gens dorment. On va se faire arrêter pour tapage nocturne.’’
C’est vrai qu’il n’y a pas un rat, sauf trois hommes adossés à une voiture, éclairés par le néon vert d’une banque, qui nous dévisagent longuement quand on arrive à leur hauteur. »
Virgile, étudiant en lettres à Lyon, suit avec joie les préparatifs du mariage de son frère. Il accueille Masaki, un ami japonais convié à la noce, qui débarque en France les yeux émerveillés. Avec Ali et Irène, ils traînent dans les rues, s’amusent, passent de café en café. L’ambiance est au beau fixe. Cette nuit, pourtant, leur destin va basculer.