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Faut-il durcir la justice ?

Aurélien Hamelle

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Une réponse aux idées reçues sur les nouvelles problématiques judiciaires françaises (réformes récentes et « envie du pénal » croissante), et les peurs collectives qui y sont associées.

« Les criminels sont tous des récidivistes ! » « Supprimer le juge d’instruction servira d’étouffer les affaires politico-financières !» « La justice coûte trop cher ! » « Il faut légiférer sur l’Histoire et sur la mémoire ! »… rarement la justice en France a fait autant l’objet d’attaques et d’idées reçues ; rarement aussi a-t-elle été aussi compliquée dans l'esprit des Français.

La loi sur les peines planchers pour les récidivistes ou encore celle sur la rétention de sûreté sont les symptômes d'une politique tournée vers la répression pénale : dans une vision simpliste des choses et des hommes, il serait préférable de débarrasser la société des criminels dangereux. Aux yeux de l'opinion et de la classe politique, l'enfermement devrait être aussi immédiat et long que possible. L' annonce d'une grande loi pénitentiaire doit pourtant être l'occasion de refonder les prisons françaises. Quand au juge d'instruction, il est le fruit d'une confusion parfois dangereuse sur la même tête d'un pouvoir d'enquête et d'un pouvoir de juger. Enfin, le droit pénal ne devrait pas prétendre juger l'histoire et, ce faisant, figer une réalité historique. Plutôt que d'être durcie, la justice en France a surtout besoin d'être comprise, adaptée et humanisée. Chaque chapitre reprend une idée reçue rappelée entre guillemets. Chaque tête de chapitre commence par « Le chiffre qui tue », ou par « Le fait qu’on oublie». Chaque fois, l’argumentation commence par un sondage ou un chiffre sur l’idée reçue traitée. A la fin de l’ouvrage, une bibliographie précise permet d’aller plus loin.

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