L’âge d’or de la marine portugaise
C’est à bord de véritables coquilles de noix que, pendant un siècle et demi, tandis que le reste de l’Europe se déchirait entre guerre de Cent ans et guerres de religion, les marins portugais, aussi audacieux qu’obstinés, pénétrèrent dans l’inconnu de la mer des Ténèbres. Ils découvrirent les Canaries, Madère, les Açores, longèrent le littoral africain, explorant le fleuve Congo, avant de trouver le cap de Bonne-Espérance. Ils abordèrent les côtes brésiliennes, remontèrent jusqu’au cœur du monde musulman, puis s’imposèrent à Calicut, sur le grand marché mondial du poivre, du gingembre, du girofle, de la cannelle… Les caravelles poursuivirent leur chemin, parmi les milliers d’îles indonésiennes, vers le Japon, la Chine, et enfin… Macao.
Dias, qui franchit le cap de Bonne-Espérance, Vasco de Gama, qui atteignit l’Inde, Magellan, qui fit le premier tour du monde, Cabral, qui découvrit le Brésil, ont leur nom gravé dans le grand livre des Découvertes, en presque aussi gros caractères que celui de Christophe Colomb.
Comment vivaient-ils sur ces caravelles d’une vingtaine de mètres de long et sept ou huit de large ? Pourquoi acceptaient-ils de s’enfermer avec la menace du scorbut, des fièvres, de la noyade ? Le goût de l’aventure, la soif de découvrir, d’apprendre ?
Le Portugal, durant la Renaissance, fut la première puissance maritime du monde. Un jour, pourtant, l’extraordinaire épopée des caravelles va partir en fumée sur les bûchers de l’Inquisition et étouffer sous la botte de l’envahisseur espagnol. Mais aujourd’hui encore, les Portugais gardent la joyeuse et fière nostalgie, la saudade, d’avoir été les découvreurs et les maîtres des océans.
C’est à bord de véritables coquilles de noix que, pendant un siècle et demi, tandis que le reste de l’Europe se déchirait entre guerre de Cent ans et guerres de religion, les marins portugais, aussi audacieux qu’obstinés, pénétrèrent dans l’inconnu de la mer des Ténèbres. Ils découvrirent les Canaries, Madère, les Açores, longèrent le littoral africain, explorant le fleuve Congo, avant de trouver le cap de Bonne-Espérance. Ils abordèrent les côtes brésiliennes, remontèrent jusqu’au cœur du monde musulman, puis s’imposèrent à Calicut, sur le grand marché mondial du poivre, du gingembre, du girofle, de la cannelle… Les caravelles poursuivirent leur chemin, parmi les milliers d’îles indonésiennes, vers le Japon, la Chine, et enfin… Macao.
Dias, qui franchit le cap de Bonne-Espérance, Vasco de Gama, qui atteignit l’Inde, Magellan, qui fit le premier tour du monde, Cabral, qui découvrit le Brésil, ont leur nom gravé dans le grand livre des Découvertes, en presque aussi gros caractères que celui de Christophe Colomb.
Comment vivaient-ils sur ces caravelles d’une vingtaine de mètres de long et sept ou huit de large ? Pourquoi acceptaient-ils de s’enfermer avec la menace du scorbut, des fièvres, de la noyade ? Le goût de l’aventure, la soif de découvrir, d’apprendre ?
Le Portugal, durant la Renaissance, fut la première puissance maritime du monde. Un jour, pourtant, l’extraordinaire épopée des caravelles va partir en fumée sur les bûchers de l’Inquisition et étouffer sous la botte de l’envahisseur espagnol. Mais aujourd’hui encore, les Portugais gardent la joyeuse et fière nostalgie, la saudade, d’avoir été les découvreurs et les maîtres des océans.