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Le roman de Yocandra

Zoé Valdés

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À travers le destin de Yocandra, à Cuba, puis en exil, Zoé Valdés dessine le portrait en creux de toute une génération cubaine, d’un écrivain d’abord muselé par le régime, puis par la douleur de l’éloignement.
Publié en France en 1995, Le Néant quotidien est l’un des premiers textes à décrire la vie quotidienne à Cuba. Largement applaudi en Europe, il a fait de Zoé Valdés l’un des écrivains cubains les plus appréciés des lecteurs français et de Yocandra une figure de la résistance cubaine. 
« Elle vient d’une île qui avait voulu construire le paradis, et qui a créé l’enfer. » Baptisée Patrie à sa naissance, une jeune Cubaine renaît sous le nom de Yocandra. Son récit décrit le quotidien lourd, oppressant, et vide de La Havane, cette ville qui rampe dans la ruine depuis si longtemps que la mémoire de l’opulence s’est perdue, ou n’était-ce qu’un songe ? Au bord de la mer qui la sépare de la liberté, elle décrit la perte de l'innocence, des illusions, les ambitions dérisoires, les vocations gâchées car tout, y compris les carrières professionnelles, est assujetti au plan. Entre le blocus américain et le régime castriste, il semble qu'à Cuba, la politique n'existe que pour empêcher les gens de vivre. 
Écho à cette plongée dans le néant, Le Paradis du néant, rédigé quinze ans plus tard, est le récit de l’exil, de la nostalgie douce-amère d’un pays qu’on a rêvé de quitter, de la liberté impossible. Yocandra a quitté Cuba, par Miami, avant d’arriver à Paris. À La Havane, elle a laissé sa mère, l'homme qu'elle aime, ses livres et ses premiers poèmes. 
À Paris, où elle est venue chercher l'oubli, la liberté, elle est poursuivie par le son de la rumba, les prières de la santería, et même par un Cubain particulièrement opiniâtre appelé Fidel Raúl. 

Traduit de l’espagnol (Cuba) par Carmen Val Julián et Albert Benssoussan

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