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La grande histoire de la chirurgie du cerveau et son futur. Les abyssales interrogations éthiques qui lui sont liées.
 
Addictions, dépression, boulimie, anorexie, toc… De multiples maladies psychiatriques sont et pourront bientôt être soignées par la psychochirurgie. De nombreuses personnes handicapées ont déjà retrouvées une vie normale. Et ce n’est qu’un début.
La psychochirurgie suscite cependant de nombreuses questions éthiques relatives au métissage homme-machine et aux risques de normalisation des comportements. L’histoire de cette spécialité est émaillée de scandales. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des individus aux comportements jugés déviants sont passés entre les mains de chirurgiens : homosexuels, toxicomanes, individus agressifs et pervers. À Montréal de jeunes hommes pratiquant l’onanisme furent lobotomisés tandis qu’en RFA des interventions sophistiquées s’appliquèrent à des déviants sexuels en échange de remise de peine.
Aujourd’hui, une «  psychochirurgie 2.0  » est en passe de bénéficier des progrès vertigineux de la connaissance du cerveau et des nouvelles technologies (ces fameuses NBIC).
Les anciennes techniques, faisant appel à la destruction du tissu cérébral, n’ont pour autant, jamais disparu. En Amérique du Sud, des sujets agressifs sont traités par des techniques très ciblées de lésions cérébrales, recourant parfois aux radiations, tandis qu’en Chine des individus morphinomanes, par millier, ont été «  sevrés  » par destruction d’un noyau cérébral.   Peut-on imaginer dans le futur une «  neuroanatomie de la morale  ». Qu’adviendra-t-il lorsque le centre de la pédophilie sera identifié ? Lorsque le circuit de l’agressivité sera localisé ? Les enjeux de la psychochirurgie en France n’avaient jusqu’à présent jamais fait l’objet d’un livre complet et accessible.
 

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